Ce petit passereau migrateur revient des marais portugais où il a passé l’hiver, dès les premiers jours d’avril. Sitôt installés dans les anciennes salines du pourtour du Golfe du Morbihan, les mâles rivalisent de trilles et de strophes et c’est perché bien en évidence que les oiseaux exhibent leurs plastrons bleu cobalt sertis d’une tâche blanche.

Les femelles reviennent quelques jours après les mâles et installent leurs nids parmi la végétation sur les digues et les berges herbeuses. Dès l’éclosion des jeunes, la discrétion est de mise et jusqu’à l’année suivante, il sera difficile d'apercevoir ce passereau des roselières.